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Déconvenues avec le Maire de Valbonne

Déconvenues avec le Maire de Valbonne

Cet article relate les injustices que nous avons subies avec le Maire de Valbonne Marc Daunis. Il est intéressant pour montrer un peu comment les choses se passent...

Nous avons initié notre activité sur la commune de Valbonne en 2005, et dès 2007 dans une petite salle de 40 m² (la salle de danse rue Louis Funel) en attendant la construction ou l'aménagement d'un gymnase dédié à notre activité, promis par le Maire de Valbonne.

Le 24 avril 2010, notre association a organisé un gala de boxe anglaise international et un de kick boxing, qui a connu un franc succès en ramenant plus de 400 personnes dans le gymnase du Centre International de Valbonne.

Suite à cela, voyant sans doute que notre activité avait du succès, un nouveau club s'est rapidement crée avec le soutien du Maire : le Boxing Club Valbonais avec l'ancien arbitre international et ami du Maire : Alfred Azzaro et un journaliste de Nice Matin : Claude Gouet. A peine créée, cette nouvelle association a obtenu à partir de l'année 2011 l'intégralité de nos créneaux dans la salle municipale où nous entraînions ! Cette décision totalement injuste a eu lieu alors que notre succès ne cessait d'augmenter en terme d'adhérents valbonnais depuis que nous y entraînions.

Soutenus par un nombre important de valbonnais, nous avons alors protesté auprès de la mairie et avons finalement obtenu des créneaux dans la salle de l'Ile Verte ainsi que par la suite d'autres créneaux à des heures moins avantageuses dans la salle Louis Funel. La mairie nous demandait d'indiquer au public que nous pratiquions le kick boxing, mais pas la boxe anglaise puisqu'il y avait "déjà" une autre association sur Valbonne qui pratiquait la boxe. La blague !

Un article à la fois étonnant et drôle de nice matin nous indique qu'une association créée depuis à peine quelques mois a entraîné un tel engouement que la ville a voté quasi à l'unanimité 150 000 € pour la rénovation d'une salle de boxe. Le niveau de magouilles atteint ici des sommets, le journaliste du BC Valbonnais n'étant sans doute pas étranger à ce genre d'articles incohérent essayant de nous passer sous silence. On pourrait d'ailleurs rétrospectivement se demander où sont passés ces 150 000 € ? Peut être ont-ils été attribués à une nano-association passée inaperçue parce qu'ayant duré seulement quelques secondes mais ayant provoqué un espoir tellement puissant qu'elle aurait bénéficié d'une subvention-éclair de 150 000 € ? Après tout pourquoi pas.

Durant 2 ans, la nouvelle association a eu peu de succès malgré l'obtention de nos créneaux précédents où nous avions beaucoup d'élèves, le transfert d'adhérents ne s'est pas fait comme ils l'espéraient. Ils ont reçu chaque année plusieurs milliers d'euros de subvention de la mairie, du jamais vu pour une association fraichement créée ! En ce qui nous concerne nous n'avons évidemment jamais eu de subventions de la mairie malgré notre nombre d'adhérents valbonnais plus important même à ce moment là, mais au vu du scandal que constituait déjà le transfert de nos créneaux, ce n'est pas le plus surprenant.
L'entraîneur de cette association a finalement quitté ses fonctions en 2013 pour aller entraîner dans un autre club au Cannet Rocheville et l'association a fermé depuis...

Depuis Septembre 2013, la mairie de Valbonne nous a complètement retiré nos créneaux en coupant toute communication avec nous, et est même allée jusqu'à nous sortir de la réunion d'attribution des créneaux par la police alors qu'elle doit être publique.
Le planning de la salle Louis Funel comportait d'abord pour la saison 2013/2014 des créneaux pour le BC Valbonnais, mais finalement cette association n'a pas continué son activité et nous n'avons pas eu le droit de récupérer les créneaux.

Frustrés d'être ainsi exclus arbitrairement du paysage valbonnais, nous avons décidé de nous rendre à la mairie avec d'anciens adhérents de l'association pour demander pourquoi nous n'avions plus de créneaux. Nous y sommes allés à deux reprises, avec une vingtaine de personnes, notamment les ingénieurs qui s'entraînaient le midi à la salle Louis Funel lorsque nous le pouvions. Lors de la 2ème fois, un journaliste nous a interrogés et a interrogé la mairie, et a publié un article dans Nice Matin : "Les boxeurs d'Ararat Club ne lâchent pas le morceau".
Face à cette mobilisation, ils ont été obligés de nous recevoir. Nous avons pu parler avec la directrice des sports : Nathalie Audin, qui nous a expliqué qu'en fait depuis le départ, les salles où nous entraînions n'étaient pas aux normes de sécurité pour la boxe, et qu'en plus de cela, Ararat Mkrtchian aurait de mauvaises relations avec l'administration malgré le fait qu'il soit « un très bon éducateur et pédagogue ». Elle a alterné entre pirouettes et propos malhonnêtes, et a eu le culot de soutenir les positions de la mairie à propos du remplacement articifiel d'association par le transfert de créneaux. « Il y a de nombreuses choses injustes dans le monde » a-t-elle dit à ce propos.
L'article ci-dessus ne parle quant à lui que du problème de norme, la mairie ne voulant pas aller « contre la fédération », et qu'il n'y aurait en fait pas de problème particulier avec notre association.

Intrigués par cet étrange problème de norme, qui survient d'un coup, et qui n'avait pas empêché le BC Valbonnais de réobtenir des créneaux pour 2013/2014, et n'empêche pas d'autres associations de pratiquer le Karaté à la salle Louis Funel, ou la Pancrace à la salle de l'Ile Verte, nous avons demandé à nos fédérations.
Aucune des fédérations auxquelles nous sommes affiliés (FFB et FFSCDA) n'était au courant de problèmes de normes dans aucune des deux salles où nous entraînions (il aurait d'ailleurs été assez surprenant que pour les deux fédérations, les deux salles ne soient pas aux normes, nous emêchant quelque activité que ce soit). Cette raison de norme était donc bien un mensonge de la mairie.

Nous avons depuis pris un avocat et avons entamé une procédure judiciaire contre la mairie pour faire annuler la décision de nous évincer du paysage associatif de Valbonne et les obliger à nous redonner des créneaux. La procédure prend malheureusement du temps...
Lorsque nous l'aurons gagnée, nous reprendrons notre activité à Valbonne, en attendant nous n'avons malheureusement pas trouvé d'autre salle adaptée dans cette ville.